Apport de l’Imagerie par résonnance magnétique dans le diagnostic des myélopathies non traumatiques dans le service d’imagerie médicale de l’hôpital du Mali.
Abstract
Introduction : La myélopathie non traumatique est une affection très variée ; inflammatoire, vasculaire, infectieuses, métaboliques, dégénératives et tumorale. Elle se traduite cliniquement soit par une myélopathie partielle ou totale aigue, soit par des troubles neurologiques d’installation progressive (myélopathie chronique). Elle pose un problème de santé publique au Mali. Objectifs : Évaluer l’apport de l’IRM dans le diagnostic des myélopathies non traumatiques. Matériels et méthodes : Étude descriptive, prospective transversale dans le service d’imagerie médicale de l’hôpital du Mali sur une période d’une année (01). Nous avons utilisé un appareil IRM de marque Neusoft, bas champ, ouvert de 0,35 tesla. Résultats : Notre étude descriptive prospective, transversale a été mené sur 76 rapports d’IRM du rachis médullaires faisaient tous états de lésions sur la moelle. Ces patients ont été sectionnés parmi 120 patients avec IRM du rachis médullaires réalisés sur la période d’étude soit une fréquence hospitalière annuelle des myélopathies non traumatiques de 63% des IRM du rachis médullaires. L’âge moyenne de nos patients étaient 48 ans avec une prédominance masculine (76,32 %). Le renseignent clinique le plus fréquent était Paraparésie des membres inferieur avec trouble sphinctérien (38,17%). La majorité de nos patients était adressés par le service de neurologie médicale (60, 5%). Les patients n’ayant pas reçu l’injection au produit étaient représentés avec 78,9% il s’agissait des patients sans foyer tumoral et infectieux. Le siège le plus fréquent des lésions était en priori la région cervicale (72,4%), (23,7%) concernait la région thoracique et (2,6%) la région dorsale. Les hypothèses de diagnostic en majorité étaient les discopathies dégénératives (56,6%). 44,7% des patients présentaient des myélopathies cervicarthrosique. Conclusion : Les Myélopathies non traumatiques peuvent avoir de graves conséquences. Elles doivent bénéficier d’un diagnostic clinique, paraclinique et étiologique précoce et d’une prise en charge efficace. L’IRM vertébro-médullaire occupe une place capitale dans le diagnostic positif, topographique et étiologique des myélopathies