Prévalence de l’infection palustre en milieu scolaire chez les enfants de 6 à 12 ans en fin de saison de transmission à Bougouni de 2018-2021
Résumé
Contexte : En Afrique, environ 50% des décès chez les enfants d’âge scolaire sont dus au paludisme. Le paludisme est endémique dans les régions du centre et du sud, où se concentrent environ 90% de la population malienne. Les enfants scolarisés, porteurs asymptomatiques du parasite contribuent à l’entretien du cycle du parasite avec la constitution de réservoir infectieux permettant la multiplication et la dissémination du parasite. Objectifs : Evaluer la prévalence de l’infection palustre en milieu scolaire chez les enfants de 6 à 12 ans en fin de saison de transmission à Bougouni de 2018 à 2021. Méthodologie : Le but de notre étude était d’évaluer la prévalence de l’infection palustre chez les scolaires âgés de 6 à 12 ans. Ainsi, nous avons mené quatre enquêtes transversales en fin de saison de transmission de 2018 à 2021 dans le district sanitaire de Bougouni. Nous avions réalisé des gouttes épaisses pour déterminer l’indice plasmodique pour déterminer la prévalence de l’infection palustre, gamétocytique et la densité parasitaire. Résultats : Nous avions mené une étude transversale avec un seul passage qui s’est déroulée de novembre 2018, 2019, 2020 et décembre 2021 dans le district sanitaire de Bougouni et qui avait pour but d’évaluer la prévalence de l’infection palustre en milieu scolaire chez les enfants de 6-12 ans en fin de saison de transmission de 2018-2021. Le sex-ratio était de 1,27 en 2018, de 1,22 en 2019, de 1,04 en 2020 et de 1,10 en 2021 en faveur des garçons. La répartition des participants par sexe était comparable sur les quatre années (p>0,05). L’âge moyen de nos enfants était de 7.7 ans en 2018 avec des extrêmes de 6-12 ans. Cette variation de l’âge n’était pas statiquement significative avec p = 0.7 Conclusion : Les résultats de notre étude montrent que l’infection palustre était plus élevée en 2019 par rapport aux autres années. La prévalence des gamétocytes était plus élevée en 2018 soit 8%