Césarienne d’urgence versus césarienne prophylactique : pronostic materno-foetale
Abstract
Introduction : La césarienne dérivée du mot Latin caedere (couper) est, selon MERGER l’accouchement artificiel après ouverture chirurgicale de l’utérus. Méthodologie : Notre étude s’est déroulée dans le service de gynéco-obstétrique de l’hôpital de Sikasso.Les données ont été saisies sur le logiciel Microsoft World 2016 et analysées sur le logiciel SPSS version 21. Le test statistique Odds Ratio a été utilisé. Le seuil significatif a été fixé à p≤0,05. Résultats : Le nombre de référence était de 91 ,9% pour les césariennes prophylactiques contre 0% pour les cas d’urgences. Les présentations dystociques représentaient 6,1%dans les cas de césariennes d’urgences et 7,5% pour les prophylactiques avec une relation statistiquement significative (P=0,0001). La ligature résection des trompes était le geste le plus associé à la césarienne dans les deux groupes. La durée moyenne des interventions était de 39,3±2,64 mn avec des extrêmes de 20 à 71 mn. Les complications per opératoires ont été observées chez 4,2% chez les cas contre 1,4% chez les témoins. Le poids moyen de naissance était de 3010,34±23,4 g avec des extrêmes de 2150 et 4510 g. Conclusion : La césarienne prophylactique est une intervention chirurgicale qui permet d’améliorer le pronostic maternel et périnatal contrairement à la césarienne faite en urgence à chaque fois que l’accouchement par voie basse comporte un risque maternel et ou foetal. Ainsi pour permettre une meilleure issue de la grossesse et de l’accouchement c'est-à-dire : faire naître un nouveau-né en bonne santé et une mère saine, nous formulons les recommandations suivantes :