Connaissances, Attitudes et pratiques des étudiantes sur la contraception à la faculté de Médecine et d’Odontostomatologie, à la Faculté des Sciences et des Technologies de Bamako et à l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako. A travers d’une étude prospective de 18 mois.
Abstract
Objectif : Etudier les connaissances, Attitudes et pratiques des étudiantes sur la contraception à la FMOS, à la FAST et à l’ULSHB. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude prospective avec recueil prospectifs des données allant du 1er janvier 2020 au 30 juin 2021 soit une période de 18 mois dans les différents établissements scolaires concernés. Résultats : Sur 300 étudiantes enquêtées, 97% ont affirmé avoir déjà entendu parler de la planification familiale, 97,3% ont affirmé avoir déjà entendu parlé de la planification familiale. Parmi les étudiantes enquêtées 62% ont défini la contraception comme étant un moyen pour éviter les grossesses non désirées, 52,3% ont défini comme moyen pour espacer les naissances. Les méthodes contraceptives sont nombreuses et d’efficacité variable. Certaines comme le préservatif prévient les IST/VIH d’autres sont utilisées dans les troubles hormonaux. Comme source d’approvisionnement on peut citer : les pharmacies privées ; les centres de santé ; les boutiques des quartiers… Comme source d’information on peut citer : les médias ; les centres de santé ; les parents… La prévalence de la contraception reste toujours faible malgré la scolarité des filles et est due principalement aux effets secondaires et les pratiques socio-culturelles. Au cours de notre étude plus de la moitié des étudiantes enquêtées appellent l’Etat et les ONG à agir davantage pour la contraception à travers les conférences débats, les panneaux publicitaires, les médias…pour le bien-être de la femme et de la société en générale.