Hystérectomie dans le service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital Nianankoro Fomba de Ségou.
Abstract
Il s’agissait d’une étude descriptive à collecte rétrospective allant du 1er décembre 2020 au 31 mai 2022 soit 18 mois au service de gynécologie de l’hôpital Nianankoro Fomba de Ségou. Elle visait à étudier les hystérectomies de causes gynécologiques. A l’issu de notre étude 56 hystérectomies ont été enregistrées sur un ensemble de 118 interventions chirurgicales gynécologiques soit une fréquence de 47,45%. La tranche d’âge la plus représentée était 40-50 ans avec 39,3%, l’âge moyen était de 47 ans avec des extrêmes de 29 et 75 ans. Les grandes multipares étaient les plus représentées avec 50%. Les indications les plus fréquentes étaient le fibrome utérin (30,4%), les lésions précancéreuses du col et le prolapsus utérin (17,85%) chacun. L’hystérectomie abdominale a été la voie d’abord chirurgicale la plus utilisée (82,14%) contre 17,85% pour la voie basse. L’hystérectomie était totale dans 100% des cas, associée à une annexectomie unilatérale dans 12,5% de cas et bilatérale dans 48,2% de cas. Le pronostic per et post opératoire était satisfaisant dans 94,6% des cas cependant il est à noter un cas de difficulté d’hémostase, des lésions vésicale et urétérale avec un cas chacun mais aucun cas de décès n’a été enregistré.