Aspects épidémiologiques, cliniques et anatomopathologiques des goitres au CHU point G
Résumé
Introduction : Notre étude avait pour but d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et anatomopathologiques des goitres. Matériel et Méthodes : Notre étude était descriptive et analytique à caractère rétrospectif et prospectif. Elle s’étendait sur une période de 3 ans allant de Janvier 2020 à Décembre 2022. Tous les cas de goitre diagnostiqués avec information complète pendant la période d’étude avaient été inclus. Résultats : Au cours de cette période 100 cas de goitres avaient été diagnostiqués, soit 0,69%. Le sexe féminin prédominait avec un sex-ratio de 0,13. Les ménagères (58%) représentaient le secteur d’activité le plus touché. La moyenne d’âge était de 45,30 avec des extrémités de 8 ans et 80 ans. La tranche d’âge de 41 à 50 ans était la plus touchée. Le goitre multinodulaire était le motif de référence le plus fréquent dans 45% des cas. Nous avions eu 83% de palpitation comme singe d´hyperthyroïdie contre 38% de constipation comme signe d´hypothyroïdie. La cytoponction a été réalisée dans 18% des cas dont 50% étaient de cytologies bénignes et 50% inflammatoires. Les tumeurs bénignes avaient prédominé avec 53% des cas, contre 11% de tumeurs malignes. Conclusion : le goitre touche les deux sexes avec une prédominance du sexe féminin. La fréquence et la variabilité de ces pathologies s’explique par un facteur de risque propre à notre alimentation en l’occurrence une carence iodée, mais qui connait peu à peu des campagnes d’iodation du sel de cuisine.