Les contraceptifs oraux en pratique courante à Bamako : cas de l'UMPPF
Résumé
Il s'agit d'une étude longitudinale qui a porté sur 602 femmes de 15-48 ans fréquentant l'AMPPF pour motif de contraception. Les variables déterminés sont le contraceptif, l'âge, la profession, le statut matrimonal, la réligion, l'interruption de la contraception, les raisons d'interruption, les facteurs influants, les effets secondaires. Nous avons recenser 5 pilules monophasiques et 4 combinées et une progestative. Trois pillules (microgynon, Lo Femenal, Eugynom) sont minidosées et sont données à 90 p.100 des clientes de tranche d'âge inferieur a 20 ans ; 68,8 p.100 des clientes de 20 - 35 et 57 p.100 des clientes d'âge superieur 35 ans. La gamme de contraceptifs oraux disponibles à l'AMPPF n'est pas assez variée. La prévalence de la contraception orale est élevée par rapport aux autres méthodes mais le taux d'abandon est aussi élevé pour divers raisons. Ce phénomène est encore observé chez les femmes ayant un intervalle intergénésique inférieur à deux ans et chez celles n'ayant aucun besoin de concevoir. L'âge, la religion, la situation matrimoniale n'ont pas eu d'influence sur l'interruption de la contraception dans cette étude. Le niveau d'instruction, la profession, l'intervalle intergénésique, le temps d'utilisation influent beaucoup sur cette contraception orale. Les pilules disponibles à l'AMPPF n'ont pas toutes une autorisation de mise sur le marché au Mali.