| dc.description.abstract | Les difficultés d'approvisionnement, les risques immunologiques et infectueux avec la transmission de l'infection HIV mais aussi des hépatites, ont conduit les équipes médicales à s'intéresser aux techniques d'économie du sang. Si dans les pays dévéloppés plusieurs études ont permis de mieux cerner le problème, il n'en est pas de même dans les pays en voie de dévéloppement. Cette étude qui porte sur l'HDNV se fixe comme objectif général d'étudier la technique de HDNV à l'Hôpital du Point "G". Il s'agit d'une étude prospective portant sur 70 patients repartis en deux groupes de : 33 patients tests qui ont bénéficiés chacun de la technique et 37 patients témoins n'ayant pas bénéficié de la technique. Ces deux groupes de patients ont été suivis sur le plan des manifestations hémodynamiques, des modifications de paramètres hématologiques et sur le plan des dépenses liées à l'intervention. L'HDNV a été acceptée par tous les patients à qui elle a été proposée. L'HDNV a été effectuée sur la table de l'intervention chirurgicale et avant l'induction de l'anesthésie. L'Ht s'est abaissé en moyenne à 31,3 p.100 en per-opératoire pour remonter à 33,1 p.100 le premier jour après l'intervention, ces valeurs sont basses par rapport aux témoins (respectivement p égal 0,003 et p égal 0,017). On a constaté aucune intolérance à la technique. Aucune perturbation hémodynamique particulière n'a été notée en pré, per et postopératoire. 81,8 p.100 des patients qui ont bénéficié de la technique ont fait une perte sanguine per opératoire inférieure ou égale à 200 ml par rapport à 59,4 p.100 des témoins (p égal 0,04). Le surcoût théorique de l'HDNM se chiffre à 16 547,45 FCFA par patient non pris en charge par les patients. Nous recommadons en conséquence l'officialisation de la pratique de l'HDNV et de toutes les autres formes d'autotransfusion par l'élaboration de texte législatif, la réalisation d'une étude associant HDNV et ATD. | |
