Etude de la diversité de plasmodium falciparum chez l'homme et chez les vecteurs en relation avec le mode de transmission du paludisme à Donéguébougou (Arrondissement Central de Kati)
Abstract
Des études dynamiques ont été effectuées entre avril 1999 et décembre 2000 évaluer la relation entre la diversité génétique de inférieur à plasmodium falciparum supérieur à basée sur les allèles de la MSP et le mode de inférieur à transmission supérieur à par relais du inférieur à paludisme supérieur à à Donéguébougou. C'est un village situé à 35 kilomètres Nord-Est de Bamako dans la zone de savane. Ces études entomologiques et parasitologiques ont été longitudinales avec des passages transversaux mensuels de 12 jours. Des tests de laboratoire ont été faits comme : les gouttes épaisses colorées au Giemssa pour l'étude parasitologique, la détection de l'antigène CSP et l'identification de l'origine des repas de sang de moustique par ELISA ; l'identification par la PCR des membres du complexe An gambiae et le génotypage de la MSP de plasmodium falciparum ; la détermination cytogénétique des formes chromosomiques d'an. gambiae s.s. (Mopti, Bamako et Savane). Les études entomologiques indiquent qu'avec 19.222 mousitques collectés, les proportions étaient respectivement 94, 76 p.100 et 5,24 p.100 pour an. gambiae s.l et an. gambiae s.s et 19,31 p.100 d'an. arabiensis . Les fréquences de trois formes chromosomiques d'an. gambiae s.s étaient repartie respectivement 41,26 p. 100 ; 37,56 p. 100 ; 18,78 p. 100 et 2,40 p. 100 pour les formes Mopti, Savane, Bamako et les hybrides. Les taux d'infetion les plus élevés de an. gambiae s.l et an. funestus étaient respectivement observés en fin de saison des pluies (7,03 p. 100) et en ébut de saison sèche fraîche (16,94 p. 100). Le taux d'inoculation entomologique (TIE) cumulatif dans le village était de 190,40 piqûres infectantes par homme et par mois (p/h/m) durant la période d'étude. Le taux d'infection chez la population humaine diminuait de la saison humide (84,9 p. 100) à la saison sèche fraîche (67,9 p. 100) avec P inférieure à 0,0001. Des variations saisonnières significatives sont observées avec ce taux (P inférieur à 0,0001). L'indice gamétocytique subit les mêmes variations (P inférieur à 0,0001). Il n'y avait pas de différences saisonnières significatives dans la distributin des fréquences alléliques (MSP-1 et MSP-2) chez la population humaine et chez les vecteurs (P supérieur à 0,05). Le niveau le plus élevé des infections mixtes des génotypes de P. falciparum chez l'homme est observé en saison sèche fraîche (90,8 p. 100); chez les population de inférieur à moustique supérieur à, le plus élevé arrivait en saison sèche chaude (100 p. 100) à Donéguébougou. Des variations saisonnières étaient observées avec le nombre de clones dez parasites chez les vecteurs (2,1 clones /moustique pour la MSP-1 et 1,7 clones/moustiques MSP-2) tandis qu'aucune différence significative n'éxistait chez la population humaine (3,2 clones/homme pour les deux loci).