Oesophagoplastie dans le service de chirurgie « A » à propos de 21 cas au CHU du point « G »
Résumé
Notre étude a porté sur 21 patients tous opérés chez lesquels l'oesophagoplastie a été pratiqué dans le service de chirurgie « A » au CHU du Point « G ».Il s'agissait d'une étude rétrospective qui s'est déroulée de Janvier 1999 à Décembre 2007. Elle avait pour objectif d'évaluer la fréquence des oesophagoplasties dans ledit service, de déterminer les différentes indications des lésions ayant nécessité une oesophagoplastie, de spécifier les différentes techniques utilisées et enfin d'évaluer le pronostic. De cette étude il ressort que l'âge moyen était de 48,54 ans, les deux sexes étaient concernés. La dysphagie, l'hypersialorrhée plus l'amaigrissement étaient les plaintes majeures .Le retard diagnostique explique le geste chirurgical palliatif par transplant colique (l'iléo colique droit surtout) chez les opérés de cancer de l'oesophage qui représentaient 86 p. 100. S'agissant des sténoses caustiques soit 14 p. 100, les patients avaient ingéré le produit caustique accidentellement bénéficiant ainsi d'un geste chirurgical curatif par tubulisation gastrique ou par transplant colique. Les suites opératoires précoces étaient simples chez 42,9 p. 100 ; par contre le reste de nos patients avait une complication à type de suppuration pariétale ; de nécrose du transplant de fistules cervicales. Nous n'avons constaté aucun décès pendant les 7 premiers jours post opératoire. Conclusion : Les oesophagoplasties permettent, quand elles sont bien indiquées et exécutées, des soulagements appréciables et durables par rapport à l'abstention chirurgicale qui est mortelle à 100 p. 100 et à court terme