| dc.description.abstract | Nous avons réalisé une étude prospective portant sur 325 femmes enceintes sur une période de 9 mois, d'octobre à juin 1992 à la maternité de l'Hôpital Gabriel Touré. Un contrôle à postériori a déterminé l'échantillon de notre étude. Le but de l'étude était de saisir la prévalence de la transmission verticale du VIH chez les femmes au cours du dernier trimestre de la grossesse. Un bilan biologique a été réalisé à la naissance pendant la période de l'étude. Ce bilan biologique comprend la recherche des anticorps anti VIH par les techniques de dépistage disponibles au CNTS à savoir : HIVCHECK 1+2, Genelaira Mixt, Clonatec HIV1, HIV2, AB. 650 sérums étaient donc couplés dont 325 maternels et 325 cordons d'enfants. 23 parturientes se sont révelées positives soit 7,07 de la population générale. 15 cordons de bébés sont testés positifs et nous avons obtenu la confirmation de 12 mères séropositives soit 3,69 sensiblement 4. En ce qui concerne les bébés, 12 sérums de cordons ont été confirmés définitivement séropositifs soit 3,38 de la population totale des enfants. Les sérums des bébés sont parfaitement couplés avec leurs mères. 8 parturientes séropositives au WB ont accouché des enfants séronégatifs. Près de la moitié des enfants nés de mères séropositives ne souffrent pas d'infection au VIH, grâce à la présence d'I8G protectrices et un système immunocompétent transmis au cours du premier trimestre de la vie intra utérine foetus. A cause de la rupture des stocks, 11 sérums de mères n'ont pu être confirmés soit 3,38 ; 0,92 des bébés testés attendent la confirmation au WB. L'originalité de notre étude a été malgré, la médiocrité des moyens logistique et financier, d'avoir prouvé que la transmission maternofoetale du VIH est un fait réel et qu'elle représente une sérieuse menace pour la santé. Le suivi clinique biologique sera l'objet d'une étude particulière qui sera établie par le CNTS du Mali (Résumé d'auteur) | |
