| dc.description.abstract | Nous avons entrepris une étude rétrospective et prospective du 1er Janvier 2006 au 31 Décembre 2009. Notre étude avait pour but d'étudier les caractéristiques des enfants nés de mères séropositives au VIH et décédés au cours de leur suivi. Nous avons colligé au total 48 enfants pendant cette période soit un taux de létalité de 4,34 p.100 . Les mères étaient sans instruction dans 39,6 p.100 des cas et sans activité professionnelle dans 63,8 p.100 des cas. Elles ont été diagnostiquées tardivement avec 39,2 p.100 des cas et n'ont reçu aucun traitement antirétroviral dans 28,3 p.100 des cas. Les enfants n'ont pas bénéficié d'une prophylaxie ARV avec 29,2 p.100 des cas. Le mode d'alimentation était le lait artificiel pour 87,5 p.100 des enfants. La majorité des enfants (56,2 p.100 ) ont bénéficié au moins d'une PCR dont 18,8 p.100 de résultat positif. La majorité des décès ont été répertoriés entre 0 et 6 mois de vie soit 75,0 p.100 . Pour près du tiers des enfants (31,1 p.100 ), les gastro-entérites étaient les circonstances de décès. Les circonstances de décès étaient rapportées par les parents dans 40 p.100 des cas. L'absence d'un diagnostic pour l'ensemble des enfants couplé aux circonstances de décès (décès rapportés) ont constitué un véritable handicap dans cette étude car ne permettait pas de faire ressortir les décès liés à une infection à VIH chez les nourrissons exposés à la maladie. Une question est donc restée sans réponse, les enfants nourris au lait artificiel, sans diagnostic et décédés dans un tableau de gastro-entérite sont décédés de VIH ou des conséquences liées aux mauvaises conditions de la pratique de l'alimentation artificielle ? | |
