dc.description.abstract | Il s'agissait d'une étude prospective, descriptive et analytique qui portait sur 170 couples ayant consulté dans le service de gynécologie obstétrique du C.H.U du Point "G" pour infertilité du 1er janvier 2007 au 31 janvier 2009 soit une période de 2 ans. La fréquence de l'infécondité du couple était de 12,7 p.100 . Les femmes de moins de 35 ans étaient les plus représentées avec 45,3 p.100 . L'infécondité de type secondaire était le plus fréquent soit 58,8 p.100 . La durée de l'infécondité était inférieur ou égal 5 ans dans 57,1 p.100 . L'examen clinique était normal dans 50 p.100 . La pathologie tubaire dominait dans 34,4 p.100 l'étiologie chez la femme et l'azoospermie dans 9,4 p.100 chez l'homme. L'HSG apparaissait comme l'examen complémentaire capital dans le bilan de l'infécondité féminine. Le spermogramme demeurait chez l'homme, l'examen complémentaire le plus réalisé. L'infécondité féminine était la plus dominante avec 66,5 p.100 suivie de celle masculine 12,9 p.100 (couple 8,8 p.100 et indéterminé dans 11,8 p.100 ). Les inducteurs d'ovulation et les hormones occupaient toujours une place importante dans la prise en charge de l'infécondité. Cela était confirmé par 9 grossesses induites. Malgré le pronostic parfois mitigé de la chirurgie, celle-ci avait permis d'aboutir à la grossesse dans 3 cas. Certes il faudrait noter que les nouvelles techniques de la PMA auraient une place dans l'arsenal thérapeutique de l'infécondité conjugale. Leur avènement serait le bienvenu au Mali. Le coût élevé reste toujours un problème majeur dans la prise en charge | |