| dc.description.abstract | Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur 20 malades et étalée sur 12 mois, de JUIN 2009 AU 31 MAI 2010 dans le service de Traumatologie du CHU Gabriel Touré. Elle a concerné tous les patients opérés pour fractures embarrures du crâne. Notre étude a montré une forte prédominance masculine avec 70 p.100 et un sexe ratio de 2, 33 / 1. Les sujets les plus atteints étaient de sexe masculin et dans la tranche d'age de 15 à 39 ans avec 45 p.100 . Les étiologies traumatiques les plus fréquemment retrouvées ont été les AVP avec 13 patients soit 65 p.100 et ceux ci chez les élèves et étudiants. Les déformations crâniennes, les oedèmes autours de l'embarrure, les plaies du cuir chevelu et les fistules du LCR ont occupe 75 p.100 des signes physiques retrouvés chez nos patients. Du point de vu anatomo-pathologique, les lésions osseuses étaient à 40 p.100 en marche d'escalier. 90 p.100 de nos patients ont bénéficié du scanner crânio-cérébral. Plusieurs techniques chirurgicales ont été utilisées chez nos malades ; les plus utilisées ont été l'élévation simple de l'embarrure et le repositionnement du fragment osseux avec 80 p.100 . L'infection de la plaie a été la complication post opératoire la plus représentée avec 40 p.100 ; 20 p.100 avaient des pertes de substances crâniennes. En termes d'évolution, 75 p.100 de nos patients avaient une instabilité légère ; 20 p.100 avaient une instabilité moyenne et le taux de mortalité a été de 5 p.100 . Conclusion : grâce à l'avènement de la neurochirurgie au Mali, les fractures embarrures du crane ont connu une évolution favorable du point de vue thérapeutique en l'absence de laquelle, ces lésions étaient laissées à leur propre évolution (sans traitement neurochirurgical) | |
