Les soins périoperatoires en chirurgie digestive au service de chirurgie générale du CHU Gabriel Touré
Résumé
Il s'agissait d'une étude prospective sur une période de 6 mois allant du 01 février 2008 au 31 juillet 2008 en service de chirurgie générale du CHU Gabriel Touré. Notre objectif était, d'étudier les soins périoperatoires en chirurgie digestive. Les malades opérés pour pathologie chirurgicale digestive ont été retenus. Les autres cas de chirurgie n'ont pas été inclus. Nous avons colligé 267 malades dont : 176 hommes (65,9 p.100 ) et 91 femmes (34,1 p.100 ) d'un âge moyen de 40,8 ans avec des extrêmes variant entre 15 et 80 ans. Le sex-ratio a été de 3,2. Les principaux soins effectués ont été : l'administration d'antalgiques, la surveillance des patients, le pansement du site opératoire chez 100 p.100 (267 cas) des malades ; l'administration d'antibiotiques 93 p.100 (246 cas) ; le drainage vésical 65,5 p.100 (175) la pose de sondage nasogastrique 62,9 p.100 (108 cas) ; la réhydratation aux solutés isotoniques 46,4 p.100 (124 cas) ; le jeûne préoperatoire 35,9 p.100 (96 cas) ; la transfusion sanguine10,5 p.100 (28 cas) ; l'alimentation parentérale 4,1 p.100 (11 cas) ; la préparation colique 3,3 p.100 (9 cas). Les principaux diagnostics retenus ont été : La péritonite 25,5 p.100 (58 cas) ; l'appendicite 18 p.100 (48 cas) ; la tumeur gastrique 16 p.100 (43 cas) et l'occlusion 15 p.100 (41 cas). La présence de tares 17,6 p.100 (47 cas). La morbidité a été de 9,3 p.100 (25 cas) négativement influencée par : les urgences 62,9 p.100 (168 cas), la dénutrition, la déshydratation 10 p.100 (27 cas) ; la consommation d'excitants 19 p.100 (48 cas) ; les tares 17,6 p.100 (47 cas). La mortalité a été de 4 p.100 (11 cas), influencée négativement par : le diagnostic, le retard de prise en charge, le plateau technique, l'embolie pulmonaire, le choc septique, les troubles hydroélectrolytiques. Le coût moyen a été de 73976 FCFA avec des extrêmes de 20000 et 320000 FCFA. L'application correcte des soins périoperatoires contribuerait à la diminution considérable des complications postopératoires