dc.description.abstract | Nous avons réalisé une étude épidémiologique rétrospective, descriptive et analytique, portant sur les publications dans le but de faire une revue documentaire sur le Syndrome de restauration immunitaire au cours du VIH. Elle avait pour objectifs de décrire le profil clinique du SRI, de déterminer son délai d'apparition après l'initiation du traitement ARV et de décrire son pronostic. Cette étude concernait les publications réalisées de 2001 à 2009 qui traitaient du SRI. Pour retrouver ces publications, nous avons accédé, via internet et via le campus numérique francophone de Bamako, aux banques de données et nous avons réalisé une analyse de contenu et contextuelle des publications utilisées. Les critères diagnostiques pris en compte étaient : le taux bas de CD4 ( inférieur à 100/mm3) avant l'introduction des ARV, l'introduction précoce des ARV après le traitement d'une infection opportuniste, l'augmentation rapide des CD4 et la diminution de la charge virale plasmatique après l'initiation aux ARV. Au total, nous avons colligé 48 publications provenant de 17 pays répartis comme suit : les pays avancés, les pays émergents, les pays à faible revenu. La prévalence du SRI selon les études oscillait entre 17 et 39 p.100 .Dans ces pays, le VIH de type 1 était le plus fréquent. La symptomatologie clinique était riche et variée, liée généralement à l'étiologie en cause. L'expression clinique était souvent associée à la fièvre, aux adénopathies et à une altération de l'état général. Plusieurs germes ont été incriminés comme responsables du SRI : M tuberculosis soit 30,6 p.100, M leprae soit 14,3 p.100, MAC soit 6,2 p.100, JC Virus soit 4 p.100, C neoformans soit 2 p.100, CMV soit 2 p.100 ; les autres germes représentaient 20,4 p.100 des publications et les revues qui traitaient du SRI en général représentaient 20,4 p.100 des publications. Le taux de létalité due à cette affection était relativement faible, mais variait en fonction des germes incriminés, de la sévérité de la maladie, des options de traitement et de diagnostic qui étaient réduits surtout dans les pays à revenu faible. La recherche systématique d'une infection opportuniste paucisymptomatique avant le traitement ARV chez tous les patients immunodéprimés, permettrait certainement la réduction de la prévalence du SRI. Ceci passerait par un meilleur équipement des centres de prise en charge des personnes vivant avec le VIH et une formation continue du personnel | |