dc.description.abstract | Nous avons mené une étude rétrospective analytique sur la saisonnalité du paludisme dans la ville de Bamako, en nous basant sur les données parasitologiques (GE-FM) du LBMA des cinq dernières années c'est-à-dire de 2004 à 2008. L'étude a porté sur 1623 sujets, le nombre de personnes porteurs de parasite du paludisme était de 216 soit un taux d'infection de 13,3 p.100 . La comparaison des prévalences de l'infection au cours de ces cinq années d'étude a montré un profil saisonnier de la transmission, en effet le pic de prévalence était observé en Septembre et variait entre 21 p.100 en 2004 et 38 p.100 en 2008, couvrant la période qui s'étendait entre Juin et Octobre (figure 9). En plus, nous avons observé une prévalence entre 2 à 6 p.100 (figure 9) en dehors de la période pluvieuse (c'est-à-dire entre Janvier et Mars). Ceci pourrait s'expliquer probablement par deux raisons : La persistance des gîtes larvaires comme les retenus d'eaux propres ou peu polluées à ciel ouvert qui stagnent dans certains endroits de la ville où la transmission continue en absence de la pluie, en effet la superposition de la courbe de la pluviométrie avec la courbe de la prévalence ne coincide pas entre Janvier et Mars (figure 10). Il y a une possibilité que des parasitemies résiduelles résultant de la période de transmission (l'hivernage) pourraient induire des cas de paludisme en dehors de la période de transmission hivernale. Toutefois, il y a lieu de craindre que le profil de la transmission observé au cours de ces cinq années pourrait être modifié par l'utilisation de la pluie provoquée qui va étendre la saison des pluies. En définitive, nous pouvons conclure que la transmission du paludisme est saisonnière, c'est-à-dire qu'elle était intense pendant la saison des pluies (p inférieur à 0,000001). Cela était plus visible entre la saison sèche et la saison des pluies | |