dc.description.abstract | Il s'agit d'une étude prospective qui s'est déroulée à Kobiri et à Diagala deux localités du cercle de Kita dans la région de Kayes. Le but de notre étude était d'évaluer le taux de non observance ainsi que les déterminants de la non-observance au traitement du paludisme non compliqué et compliqué. Nous avons fait un recensement exhaustif de tous les cas de paludisme dans ces deux centres. Le diagnostic du paludisme était posé sur la suspicion clinique ou confirmé par le test de diagnstic rapide (TDR), si ce dernier était disponible. L'étude s'est déroulée sur six mois, d'avril 2009 à septembre 2009 afin de tenir compte de la période de haute transmission du paludisme. Les âges extrêmes étaient de 1 mois pour l'âge le plus jeune et 77 ans pour le plus âgé. L'âge médian était de 3 ans, avec une forte représentation des enfants de moins de 5 ans à 65,2 p.100 . L'antipaludique le plus prescrit était AS/AQ qui avait représenté une proportion de 97 p.100 . Le coût moyen était de 2012 FCFA pour les 118 patients n'ayant pas bénéficié de la gratuité. Au terme de ce travail nous pouvons conclure que nos patients étaient bons observant à 91,2 p.100, soit un taux légèrement supérieur au seuil d'observance fixé à 90 p.100 .Nous avons observé que le problème d'observance des CTAs concerne en réalité les adultes qui sont plus plaintifs par rapport aux effets indésirables. Les enfants de moins de 15 ans avient un taux d'observance de 94,4 p.100 contre 80 p.100 pour les 15 ans et plus. Les raisons de non observance évoquées par les patients pour l'AS/AQ étaient essentiellement entre autres ; les effets secondaires, l'incompréhension de prescription et les vomissements qui avaient représenté respectivement un taux de 27,6 p.100 chacun. Nous avons démontré que dans le futur 9,8 p.100 de notre population d'étude ne souhaitant pas reprendre les CTAs risquent de devenir non observant à ce même traitement. Ainsi bien que globalement acceptable, pour améliorer ce taux d'observance nous avons proposé la nécessité d'une communication adaptée des prescripteurs avec les patients et la disponibilité de TDR avant l'utilisation de CTA afin de limiter la consommation non justifiée de médicament et de réduire les effets secondaires et éventuellement l'apparition de risque de résistance de Plasmodium falciparum aux CTAs | |