| dc.description.abstract | Notre étude transversale visant à étudier les séquelles génito-urinaires de l'excision s'est déroulée dans le service d'urologie du CHU Gabriel TOURE du 1er janvier au 31 décembre 2008 soit 12 mois. Nous avons reçu 24 cas. Deux types d'excision ont été retrouvés dans l'étude avec 66,67 p.100 de fréquence pour le type III et 33,33 p.100 pour le type II. Toutes les ethnies et toutes les régions du Mali sont concernées par la pratique. Les femmes ont déclaré pratiquer l'excision pour des raisons traditionnelles et religieuses en majorité. 62,5 p.100 des femmes ignorent l'existence de complications liées à l'excision. Dans 8,33 p.100 des cas, l'opérateur est un agent de santé. Nous avons également recensé des cas de brides. 66,6 p.100 des femmes projettent d'exciser leur fille. Toutes ces données nous permettent de penser que la lutte contre l'excision reste encore une chose ardue | |
