dc.description.abstract | Le paludisme en zone intertropicale constitue un problème majeur de santé publique surtout chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes qui sont les plus vulnérables. Avec la technique du "Rapid assessment" égal "évaluation rapide", nous avons effectué une étude transversale de Septembre 2006 à Avril 2007 dans les structures sanitaires de Djenné. La goutte épaisse et le dosage du taux d'hémoglobine sont les méthodes de diagnostique utilisées. Le but était d'évaluer l'utilisation des méthodes de prévention du paludisme gestationnel dans le souci d'optimiser les bénéfices de ces méthodes et de rechercher les effets adverses de la prise de SP chez les gestantes et leurs bébés. Au total, 424 femmes ont été incluses. L'infection périphérique était de 11,4 p.100 . Les primi et secondigestes étaient plus susceptibles au paludisme (p égal 0,007). Le taux d'infection placentaire a été de 12,4 p.100 . Elle était significativement associée au type de chimioprévention pris (p égal 0,05). La prévalence de l'anémie était de 56,37 p.100 et était liée à la prise de chimioprévention (P inférieur à 0,02). Le FPN a été de 6,48 p.100 . Il est statistiquement lié au nombre de CPN (P égal 0,01). La prématurité était de 5,13 p.100 . Lors du suivi enfant, nous n'avons pas constaté une influence de la prise de SP, du nombre de dose de SP pris sur la présence d'ictère ou de problèmes cutanées (P supérieur à0,05). Chez les gestantes les plaintes gastro-intestinales ont été les plus rapportées (4,95 p.100 ). | |