dc.description.abstract | L'infection à VIH/SIDA constitue une crise mondiale sans précédant. Ses effets sont perceptibles dans tous les pays. Malgré les moyens de prévention et de traitement disponibles, elle se fait de plus en plus menaçante notamment dans les PVD. L'avènement des molécules antirétrovirales au milieu des années quatre vingt sonne comme une lueur d'espoir dans la prise en charge médicale du SIDA. L'enthousiasme qu'a suscité l'arrivée des trithérapies est depuis longtemps retombé. Certes, on meurt moins du sida qu'au début des années 90. Du moins dans les pays où les traitements sont accessibles. Mais la mortalité liée au VIH a depuis lors repris sa progression, ses causes ne cessent de se diversifier. Le SIDA doit se comprendre comme un défi dont on ne peut atténuer, ni la violence, ni la gravité. On peut toutefois constater que cette pandémie a suscité et édifié en vingt cinq ans de nombreuses recherches qui ont permises, la découverte de thérapies permettant non seulement d'améliorer la qualité de vie des malades du SIDA, bien que ne les guérissant pas, mais aussi de passer d'une sentence de mort certaine à une maladie chronique grave. A la lumière de ce travail il apparaît que des progrès ont été faits, toutefois il reste à décentraliser les soins, rendre gratuits le traitement des maladies opportunistes, mieux comprendre la biologie du virus, évaluer les meilleures combinaisons thérapeutiques afin d'optimiser l'observance et continuer la sensibilisation pour une meilleure prise en charge morale et psychologique des patients atteints du SIDA. Un régime alimentaire spécifique aux malades doit être disponible. La nécessité d'un effort de prévention accru, aussi une amélioration du dépistage et du conseil s'imposent pour ralentir la pandémie. | |