Etude épidémio-clinique et Thérapeutique de la rupture utérine au CSRéf de Kadiolo du 23 juin 2003 au 23 juin 2008.
Résumé
Malgré les efforts consentis par les autorités politiques et le personnel de santé pour la réalisation d'une maternité sans risque, la rupture utérine demeure encore une complication grave et nullement exceptionnelle des accouchements dans nos pays. D'où elle constitue une préoccupation majeur des spécialistes de santé publique, des chirurgiens et des obstétriciens. Nous sommes tout de même convaincus que la multiplication des centres de santé communautaires et l'organisation du système de référence évacuation dejà en place permettront de diminuer de façon significative la fréquence et la grvité des ruptures utérines. La prophylaxie demeure le seul moyen efficace de lutte contre cette pathologie. Les facteurs favorisants sont entre autres : la multiparité et l'insuffisance de la surveillance de la grossesse et de l'accouchement.