dc.description.abstract | La brûlure est une pathologie accidentelle et traumatique de la peau très fréquente. Elle est produite par action d'agents thermique, électrique ou chimique. l'incidence de la mortalité reste très préoccupante (au delà de 40 p. 100 pour les brûlures étendues ).Cette étude prospective longitudinale descriptive et transversale de l'épidémiologie et la clinique du grand brûlé au SUC à propos de 120 cas allant du 16 Novembre 2005 au 16 janvier 2007 avait pour objectifs spécifiques : d'évaluer la fréquence des brûlures nécessitant une réanimation, d'identifier les agents causaux, décrire les aspects cliniques et paracliniques de la brûlure grave, déterminer la durée de leur séjour et le coût de traitement par patient. Elle détermine les indices de gravité de la brûlure thermique par flamme ou eau chaude (80 p. 100). Les accidents domestiques et la brûlure thermique respectivement de 80 p. 100 et de 85,5 p. 100 sont les circonstances et le type de brûlure les plus en cause. La surface corporelle atteinte est le principal élément de gravité. Les perturbations hémodynamiques très précoces surviennent pour une atteinte de moins de 10 p. 100 chez le nourrisson, de 10 p. 100 chez l'enfant et de 15 p. 100 chez l'adulte. Elles sont entretenues par un défaut de remplissage, et constituent la première cause de décès dans un tableau de défaillance cardiorespiratoire 64,7 p. 100.Les apports hydro électrolytiques précoces suffisants et les catécholamines améliorent les résultats des 48 premières heures considérées comme la phase initiale. Certaines localisations, comme la face et l'atteinte des voies respiratoires par inhalation des fumées chaudes, le blast et la résorption des oedèmes aggravent le pronostic. Elles sont responsables d'insuffisance respiratoire. A la deuxième semaine, les diurétiques et la ventilation peuvent s'avérer nécessaires. Au-delà de la deuxième semaine, le risque infectieux est une menace permanente pour le brûlé. Il est entretenu par un état de dénutrition et d'immunodéficience. Ce risque ne saurait justifier une utilisation abusive des antibiotiques, source de résistance des souches bactérienne et de survenue des infections systémiques à levures. L'apport calorico-protéique devra par contre être important et justifier un supplément d'alimentation par gavage à travers une sonde nasogastrique | |