Etude des facteurs influençant l'évolution des lymphocytes T CD4+ au cours du traitement antirétroviral à l'hôpital Régional Nianankoro FOMBA de Ségou
Résumé
Dans cette étude transversale faite de janvier 2004 à décembre 2006 au service de médecine générale à l'hôpital Nianankoro FOMBA de Ségou, basée sur l'étude des facteurs influençant l'évolution des lymphocytes T CD4+ chez 42 patients au cours du traitement antirétroviral, l'âge moyen est de 34 ( 9 ans avec une prédominance féminine et du VIH-1. Un quart de l'effectif de départ n'a pas atteint le terme de l'étude pour les raisons suivantes : décès, transfert et perte de vue. A la mise sous traitement antirétroviral, 81 p.100 des patients avaient un déficit immunitaire avec des manifestations cliniques correspondantes. Au cours du traitement antirétroviral, on a noté un gain immunitaire significatif et une diminution de la fréquence voire la guérison des infections opportunistes chez les patients ayant une bonne observance thérapeutique. En outre, le gain des lymphocytes T CD4+ tend à être plus légèrement élevé chez les patients âgés de 30 à 39 ans par rapport aux autres classes d'âge définies. Dans le même sens, ce léger gain immunitaire a été observé au sixième mois de la trithérapie antirétrovirale chez les patients ayant initié le traitement avec un nombre de CD4+ supérieur à 200/mm3. L'évolution stationnaire voire la chute des lymphocytes T CD4+ au cours du traitement antirétroviral a été attribuée à l'inobservance thérapeutique. L'évolution du taux des lymphocytes T CD4+ a été indépendante du sexe et de l'existence ou pas des infections opportunistes à la mise sous antirétroviraux.