| dc.description.abstract | Il s'agissait d'une étude longitudinale, prospective menée dans les services de médecine de l'hôpital national de Niamey entre Juin 2006 et Février 2007, 63 patients ont été inclus dont 52 hommes et 11 femmes d'âge moyen de 49,44 ans. La clinique était marquée par l'altération de l'état général (87,3 p. 100), le syndrome oedèmato-ascitique (71,4 p. 100), l'hémorragie digestive (55,4 p. 100) et l'encéphalopathie hépatique (34,9 p. 100). La totalité de ses malades avaient un bilan hépatique perturbé avec des signes d'insuffisance hépatique sévère. La séroprévalence de l'antigène HBs était de 73,9 p. 100. Quant à la recherche des anticorps anti VHC, elle était positive chez 2 malades sur 5. La prédominance masculine était nette dans les deux cas. Ces résultats démontrent la fréquence remarquable de la cirrhose à l'hôpital national de Niamey et prouvent l'existence d'une relation épidémiologique étroite entre une infection évolutive des virus de l'hépatite (B, C) et cette pathologie hépatique. Le rôle attribué à l'alcool dans la survenue de la cirrhose n'était pas négligeable (8 p. 100). La prise en charge thérapeutique était essentiellement symptomatique et reposait surtout sur les diurétiques 85,7 p. 100, les bêta bloquants 9,52 p. 100, les antibiotiques 52,4 p. 100. Tous ces résultats sont confrontés aux données de la littérature concernant certains pays | |
