| dc.description.abstract | Il s'agit de l'épidémie meurtrière de la maladie à virus Ebola observée pour la première fois en 1976 au Soudan et au Congo. L'Afrique de l'Ouest subit l'une des flambées les plus meurtrières. Du 14 octobre 2014 au 18 janvier 2015, le Mali a connu sa première épidémie avec sept (7) cas confirmés dont cinq (5) décès. Le personnel soignant est exposées au risque de transmission. Nous avons réalisé une étude transversale descriptive du 1er avril au 31 mai 2015 qui avait pour but d'évaluer la connaissance, perception et pratique de prévention de la maladie. L'enquête a concernée 68 professionnels de santé toutes catégories confondues âgés de 19 à 50 ans. Le sexe féminin était plus représenté avec 63%. Les modes de contamination étaient bien connus dans notre échantillon, les plus cités étaient le cadavre (96,6%), les animaux sauvages (95%) et le sang contaminé (95,1%). La période d'incubation était connue par 85,4% des cas. La majorité des signes cliniques était citée : la fièvre (100%), l'hématémèse (98,4%), les céphalées (96,6%). Cependant, Selon 98,5%, un malade guérit n'est plus contagieux. Selon 77,9%, la durée de l'isolement était de 40 jours. Face à un cas suspect, l'attitude préférée était l'alerte (98,4%) et (92,9%) pensait à appeler le numéro vert et (51,7%) pensait à faire un prélèvement en cas d'exposition accidentelle au virus Ebola. Dans notre étude 51% n'accepterais pas l'isolement. La majorité des participants avaient affirmés pratiquer le lavage des mains au savon ainsi qu'à l'eau chlorée. 64,2% des participants avaient affirmés ne pas avoir bénéficié de formation sur la prévention de la MVE. Pour améliorer la prévention, les participants ont surtout recommandé l'information l'Education et la Communication auprès des populations. | fr_FR |
