dc.description.abstract | Le but de notre étude était d'étudier les aspects épidémio-clinique, thérapeutique et la sensibilité des germes rencontrés aux antibiotiques lors de la prostatite chronique à l'hôpital Nianankoro Fomba de Ségou. Il s'agissait d'une étude prospective de 13 mois allant de Février 2006 à février 2007. Nous avons colligé les dossiers de 64 patients. L'âge moyen a été de 32 ans, la tranche d'âge 20-29 ans a été prédominante (46,80 p. 100) et les célibataires ont été majoritaires (64,10 p. 100). La prise d'excitant et les antécédents de bilharziose urinaire ont favorisé la survenue de la prostatite chronique. La dysurie a été le motif de consultation le plus fréquent (46,9 p. 100). Les autres manifestations cliniques fréquemment rencontrés ont été : la prostatorrhée (51,5 p. 100), l'éjaculation précoce (31,2 p. 100), la douleur pelvienne (48,4 p. 100) et l'écoulement du liquide prostatique au toucher rectal (70,4 p. 100). L'examen cytobactériologique des urines et du liquide prostatique a été stérile (35,9 p. 100), une leucocyturie a été associée à la présence des cellules épithéliales (45,30 p. 100) et la prostate est reste homogène (31,2 p. 100). Les complications sont rares mais une cystite récidivante ou une cystalgie à urines claires peuvent survenir souvent. Le traitement est long et a fait appelle aux quinoléines (ciprofloxacine 48,4 p. 100 et ofloxacine 10,9 p. 100), à la doxycycline (17,20 p. 100), aux anti-inflammatoires (40,60 p. 100), aux antalgiques (36,0 p. 100) et aux massages prostatiques. Le taux de guérison (48,4 p. 100) a été plus élevé lorsque la durée du traitement a été supérieure à trois semaines ou lorsque le traitement comporte un quinoléine. Les germes les plus fréquemment rencontrés ont été surtout Escherichia coli (29,70 p. 100) et les staphylocoques (17,2à p. 100). La sensibilité aux antibiotiques a été variable selon les espèces | |