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dc.contributor.advisorTraoré, Fatoumata Dicko
dc.contributor.advisorKeita, Mamadou Marouf
dc.contributor.authorMaiga, Habiyata
dc.date.accessioned2023-08-04T16:51:26Z
dc.date.available2023-08-04T16:51:26Z
dc.date.issued2008
dc.identifier.other08M13
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/8269
dc.descriptionThèse d'exercice : Médecine : Bamako : 2008
dc.description.abstractLes femmes enceintes constituent l'un des groupes vulnérables de la population couramment testée pour la surveillance épidémiologique du VIH/SIDA. Notre étude qui s'est déroulée dans le Centre de Référence de la Commune IV a porté sur 322 femmes enceintes reçues en consultation prénatale recensées durant 3 mois. Elle avait pour objectifs d'évaluer leurs connaissances générales sur le VIH/SIDA, sur la disponibilité de traitement dans notre pays, la possibilité d'une transmission mère-enfant du VIH et l'existence d'un programme PTME au Mali. De notre travail, il résulte que toutes les participantes à notre enquête avaient entendu parler du VIH/SIDA avec comme sources principales d'information les médias (90,06 p. 100), la radio étant le moyen privilégié. Le niveau de connaissance sur les modes de transmission du VIH était globalement satisfaisant. La voie sexuelle est connue dans 95,96 p. 100 des cas. La voie verticale n'était malheureusement pas spontanément citée comme voie possible de transmission du virus (0,9 p. 100). Il a été constaté que l'existence des antirétroviraux était connue par 68 p. 100 des gestantes avec parmi elles, 60,9 p. 100 affirmant que c'est un traitement non radical. Le niveau de connaissance sur les moyens de prévention était également satisfaisant car 88,2 p. 100 des femmes étaient capable de citer au moins un des moyens spécifiques de prévention ; l'utilisation du préservatif était majoritairement citée (70,8 p. 100). La sérologie VIH était citée comme moyen spécifique de diagnostic de l'infection à VIH par 60,2 p. 100 des sujets de l'étude. Les signes cliniques les plus évoqués chez les femmes étaient la perte de poids (60,86 p. 100), suivies des diarrhées (36,95 p. 100) et des manifestations cutanées (22,67 p. 100). Très peu des gestantes interrogées avaient fait la démarche de dépistage du VIH (24 p. 100), généralement au cours de CPN (15,21 p. 100). Une faible proportion (14,3 p. 100) des sujets de notre étude connaissait la sérologie du père. La majorité des femmes (93 p. 100) était informées de la possibilité de la transmission mère enfant du VIH/SIDA. La transmission pendant la grossesse est la période la plus citée (83,85 p. 100) puis l'allaitement maternel (12,42 p. 100) ; l'accouchement n'a jamais été évoqué comme période de TME. Elles ont évoqué comme moyen pour réduire la TME du VIH la prise de médicaments pendant la grossesse (20,8 p. 100) ou lors de l'accouchement (1,5 p. 100), suivi du dépistage précoce (12,42 p. 100) et enfin l'allaitement artificiel exclusif (6,21 p. 100). Malgré ces résultats, 2/3 de la population d'étude méconnaissait l'existence d'un programme PTME au Mali et les services qu'il leur offre d'où la nécessité de repenser les différentes stratégies d'information de ce programme et d'en élargir sa diffusion
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité de Bamako
dc.subjectConnaissance
dc.subjectAttitude
dc.subjectPratiques
dc.subjectInfections à VIH
dc.subjectSIDA
dc.subjectFemmes enceintes Prévention
dc.subjectTransmission
dc.subjectMère
dc.subjectEnfant
dc.titleEvaluation des connaissances sur le VIH/SIDA des gestantes au Centre de santé de Référence de la commune IV
dc.typeThesis


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