dc.description.abstract | Nous avons effectué une étude unicentrique, rétrospective de janvier 2013 à décembre 2013 et prospective de janvier 2014 à décembre 2014 qui s'est déroulée au service des Maladies infectieuses de l'hôpital régional de Sikasso. Nous avons étudié les aspects épidémiologiques et cliniques des hépatites virales B et C au cours de cette période à travers notre population donnée. L'étude a concerné 76 patients âgés de 15 à 99 ans chez qui 71 cas d'hépatites virales B et/ou C ont pu être dépisté. L'hépatite virale B représentait 77,4% des cas contre 14% d'hépatite C et 2,8% de coïnfection VHB-VHC.Chez le sexe masculin la prévalence de l'AgHBs représentait 74,5%, celle de l'ac-anti HVC était de 21,5%, nous avons obtenu 3,9% de coïnfection (VHB-VHC).Chez le sexe féminin la prévalence de l'AgHBs était de 85% comparé à celle de l'Ac-anti HVC 15% aucune coïnfection n'a été décelé. Les sujets non scolarisés représentaient (77,5%), le niveau primaire 8 cas (11,3 %) ; le niveau secondaire 5 cas (7 %) et le niveau supérieur, nous avons enregistrés 3 cas soit 4,2%. Les sujets d'origine urbaine (ville de Sikasso), représentaient 39,4% des cas et ceux d'origine rurale représentaient 60,6%. Pendant l'année rétrospective 2013 nous avons collectés 20 cas, soit 28,2% et 51, soit 71,8% des cas au cours de la l'année suivante (année prospective).La coïnfection VHB-VIH a été retrouvé chez 20 patients soit 28%, chez 2 patients nous avons retrouvés une coïnfection VHB-VHC soit (3%), la mono-infection 69%, aucune coïnfection VHC-VIH n'a été dépisté. Les manifestations cliniques évocatrices avaient été retrouvées chez 51 patients soit 71,8%, dans 28 ,2% des cas la découverte était fortuite. Ces motifs de dépistage étaient dominées par les signes hépatiques 52% avec l'hépatomégalie 34 cas 28% puis de l'ascite (22%). La tranche d'âge la plus touchée dans notre série était la classe d'adulte jeune [30 à 39] ans (26,8%), suivie par la tranche [50 à 59] ans (25,4%). Le régime polygame représentait 47% de notre série, 21% étaient monogames et 3% célibataires. La majorité de nos malades soit 77.5% étaient non scolarisés, 8% des cas avaient accès à l'enseignement primaire et 5 % des cas à l'enseignement secondaire. Seulement 3% des patients avaient un niveau d'instruction supérieur. La référence vers un service spécialisé constituait 39% des cas, la mortalité était de l'ordre de 38%, le taux de référence 39% et les décharges 23% des cas. | fr_FR |