dc.description.abstract | Cette étude rétrospective et prospective, descriptive et analytique a porté sur 34 cas d'infections urinaires colligés du 1er février 2003 au 30 juin 2005 sur un total de 384 patients infectés par le VIH et hospitalisés dans le service des maladies infectieuses du CHU du Point G. Les objectifs étaient de déterminer la prévalence, le profil clinique, les étiologies, la sensibilité des principales bactéries aux antibiotiques et l'évolution des infections urinaires chez ces patients. La prévalence des infections urinaires chez ces patients était de 8,85 p.100 . La pyélonéphrite était le type d'infection urinaire prédominant (73,5 p.100 ), suivi par la leucocyturie aseptique (11,8 p.100 ), la cystite (8,8 p.100 ) et la prostatite (5,9 p.100 ) Les bacilles à Gram négatif étaient les plus fréquents (86,7 p.100 ), suivies par les cocci à Gram positif (13,3 p.100 ). Les bacilles à Gram positif n'ont pas été isolés chez nos patients. Escherichia coli était le plus fréquent (46,7 p.100 ), suivis par Acinetobacter (13,3 p.100 ). La culture des urines de 4 patients était stérile. Les antibiotiques les plus actifs sur les différentes bactéries à Gram négatif étaient la colistine, la gentamicine (91,7 p.100 ), la péfloxacine ( 90,9 p.100 ), l'acide nalidixique (90,9 p.100 ). Viennent ensuite le céfotaxime (80,0 p.100 ), l'amikacine (71,4 p.100 ), la ceftazidime (75,0 p.100 ) et la céfoxitine (63,6 p.100 ). La résistance s'observe le plus fréquemment avec les antibiotiques tels que l'ampicilline (90,0 p.100 ), la ticarcilline (90,0 p.100 ), le chloramphénicol ( 80,0 p.100 ), les sulfamides (80,0 p.100 ) et le triméthoprime (72,7 p.100 ). L'évolution sous antibiothérapie adaptée et bien conduite était marquée par la guérison dans 85,3 p.100 des cas. | |