| dc.description.abstract | Le but de cette étude était d'évaluer la prévalence de l'infection associée à la malnutrition aigue sévère chez les enfants malnutris de 6-59 mois. Nous avions mené une étude prospective de type descriptive dans le service de pédiatrie au centre de santé de référence de la commune I sur une période de 12 mois (Janvier à décembre 2013). La malnutrition reste toujours un problème de santé publique dans commune I. La tranche d'âge de 12-59 mois soit un taux de 62,8%. La plus part des enfants provenaient des quartiers périphérique de la commune I dont des mères étaient non scolarisés soit 74,4%. Le sexe ratio était 0,9 en faveur des filles. Le marasme était la forme clinique de la malnutrition aigue sévère la plus fréquente avec 78,8% contre 16,7% de kwashiorkor. Les principaux motifs de consultation étaient l'anorexie (91,7%) ; la diarrhée (60,3%) ; le vomissement (46,2%) ; la fièvre (44,2%) et la toux (29,5%). Les pathologies fréquemment associées étaient : Gastroentérite (69,2%) Mycose buccale (32,1%) ; Diarrhée (34,0%) ; Mycose cutanée (14,7%) et la pharyngite (19,2%). La durée moyenne de séjour était à 8,94 jours des enfants sortis guéris à l'URENI. Apres une prise en charge selon le protocole national 85,9% des enfants étaient sortis guéris ; avec un taux de décès 7,1%. La lutte contre la malnutrition, passe avant tout par la prévention et l'éducation nutritionnelle, reste la clé de cette bataille. Bien entendu, cet effort d'éducation et d'information ne doit pas se limiter aux mères de familles puisqu'on veut modifier certaines habitudes, il faut convaincre l'ensemble des adultes sur notions d'hygiène alimentaire et d'alimentation aux différents âges. | fr_FR |
