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dc.contributor.authorZefack Momo, Germain Ildevert
dc.date.accessioned2023-08-04T16:38:59Z
dc.date.available2023-08-04T16:38:59Z
dc.date.issued2000
dc.identifier.other00M54
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/7406
dc.descriptionThèse d'exercice : Médecine : Bamako : 2000
dc.description.abstractLe trachome est une kératoconjonctivite transmissible. Le germe responsable spécifique est le chlamydia tranchomatis, mais aussi d'autres micro-organismes peuvent également induire la maladie. Notre étude était de type transversal et portait sur 15400 enfants de moins de 10 ans tiré au sort sur l'ensemble du territoire malien. L' étude des facteurs de risque a porté uniquement sur le inférieur à trachome actif supérieur à des enfants, Nous avons obtenu une prévalence globale de 34,9 p.100 pouvant être surtout expliquée par des facteurs géo-cliniques, hygiéniques, comportementaux, environnementaux mais surtout économiques. Du point de vue géo-climatique, seule la baisse de l'hygrométrie était associée aux fortes prévalences. Sur la courbe de prévalences selon l'âge, il y avait une concentration de malades autour de 3 ans. Le sexe n'intervenait pas dans la maladie. Dans un environnement familial, une maman porteuse de trachome actif et ou était âgée de plus de 30 ans exposait plus l'enfant au trachome. L'éloignement du village par rapport au centre urbain, sa faible taille et l'absence d'infrastructures constituaient des éléments en faveur d'une importante prévalence. Nous avons noté une réduction du risque relatif en présence d'une association des femmes ( RR égal 0. et p égal 0.0001). L'éducation moderne et l'alphabétisatiopn constituaient des facteurs protecteurs. La saleté du visage et la présence des mouches sur le visage des enfants au moment de l'examen doublaient pratiquement le risque de la maladie. L'utilisation des latrines et l'évacuation des déchets semblaient moins protéger contre la maladie. Une corrélation parfaite existait entre éloignement du point d'eau et fortes prévalence. Par contre se laver avec de grandes quantités d'eau et de façon régulière le corps et le visage étaient en faveur d'une réduction de la fréquence de la maladie. La proximité des structures sanitaires comme la pharmacie, le poste de santé et le centre medical réduisaient considérablement le trachome chez l'enfant. En présence d'une affection oculaire l'utilisation des produits traditionnels était un facteur aggreavant. Une estimation des biens a montré que l'augmentation de la rischesse moyenne d'une concession ou celle des individus était en rapport direct avec une diminution des signes de trachome observés. En résumé, nous dirons que le trachome au Mali représente un réel problème de santé publique qu'il faut absolument combattre. Nos efforts doivent être dirigés vers l'approvisionnement des populations en eau, l'incitation aux pratiques d'hygiène corporelle, véritables clé du problème.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité de Bamako
dc.subjectTrachome, Prevalence, Facteur risque
dc.subjectSurveillance eironnement, Factcteur socioeconomique, Climat, Hygiene, Environnement
dc.subjectEnvironnement et sante publique
dc.subjectPopulation rurale
dc.subjectEtude transversale
dc.subjectApprovisionnement en eau
dc.titleFacteurs de risque du trachome au Mali
dc.typeThesis


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