dc.description.abstract | Méthodologie : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive et analytique à collecte rétrospective allant du 1er Janvier 2012 au 31 décembre 2021 soit une période de 10 ans dans le service de gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital Fousseyni DAOU de Kayes. Ont été inclues dans notre étude tous les cas de rupture utérine diagnostiqués et prise en charge dans le service pendant la période d’étude. Résultats : Nous avons colligé 127 cas de rupture utérine sur 37701 accouchements soit une fréquence de 0,3%. L’âge moyen de nos patientes 29 ans avec des extrêmes allant de 15 et 45 ans. Les patientes ont été évacuées dans 78,74% des cas. Le travail prolongé a été le premier motif d’évacuation avec 14,2% des cas. Les cicatrices utérines ont été le premier facteur de risque avec 27,6%. Les ruptures complètes ont représenté 81% et le siège était segmentaire dans 69,8% des cas. L’hystérographie a été pratiquée chez 75,6% de nos patients. L’évolution a été favorable chez les mères dans 59,52% des cas et l’anémie la complication postopératoire la plus fréquente 34,1%. Le décès maternel était de 7,9% et 74,6% de décès foetal. Conclusion : La rupture utérine est une urgence obstétrico-chirurgicale dont la rapidité du diagnostic et du traitement chirurgical a permis d’améliorer le pronostic maternel, mais par contre la mortalité foetale reste toujours élevée dans notre cercle. | |