Qualité de vie chez les hémodialysés chroniques au service de néphrologie et d’hémodialyse du centre hospitalier universitaire du Point G.
Résumé
Au cours de notre étude nous avions colligé 100 patients dialysés chroniques au CHU du Point G dont 55% de sexe masculin et 45% de sexe féminin soit un sex-ratio H/F= 1,22 en faveur des hommes. La tranche d’âge 46 à 55 ans était la plus représentée avec 29% des cas avec une moyenne d’âge de 45,3 ans ainsi des extrêmes de 19 et 71 ans. Les patients résidaient à Bamako dans 78% des cas. Patients(n=34) ont dû changer de résidence pour la dialyse dont 32,4% des cas provenaient de Kayes, Koulikoro (17,6%) et Ségou (11,8%). Le niveau d’étude secondaire représentait 45% des cas. La profession libérale représentait 40% des cas. Les mariés représentaient 78% des cas. Les patients vivant en famille représentaient 93% des cas. Les patients assurés représentaient 70% des cas. La néphroangiosclérose était présente dans 46% des cas. Dans la rubrique comorbidité, l’HTA a été rétrouvée chez 84% des cas comme FDRCV. Cliniquement l’HTA a été retrouvée chez 57% des patients, 44% de douleur et 24% de prurit. Les patients avec une ancienneté comprise entre 60 à 84 mois ont été les plus nombreux avec 27% des cas. La moyenne d’année de nos patients en dialyse a été de 36,4 mois +/- 15,4 mois avec des extrêmes de 10 mois et 192 mois. Patients (87%) bénéficiaient deux séances par sémaine et 97% observaient 4heures par séance. La moyenne de l’IMC était de 21,04. La FAV était la principale voie d’abord vasculaire dans 88% des cas. On avait retrouvé une diurèse résiduelle chez 27% des patients dont 18 cas (66,7%) de volume comprise entre 0 à 500 ml. Les patients ayant une diurèse avaient une ancienneté en dialyse de moins de 2ans (p=0,03). L’hyperparathyroïdie a été observée chez 66,6% des patients ayant une ancienneté en dialyse de 60 à 84 mois et de 108 à 132 mois (p=0,042). L’hyperparathyroïdie était associée à une insuffisance vitaminique dans 58,3% des cas. L’hyperparathyroïdie a été observée à tous les degrés de phosphorémie (p=0,039). Chez les patients porteurs de FAV, la carence martiale fonctionnelle était présente chez 88,9% des cas contre 11,1% de carence martiale fonctionnelle chez les porteurs de cathéter. L’insatisfaction dans l’interférence de la MR/vie (69% ; p=0,02) et le temps consommé/MR (59% ; p=0,03). L’assistance par le Médecin (70% ; p=0,04). Les antihypertenseurs et la transfusion sanguine représentaient respectivement 88% et 48% des cas. La trithérapie et la bithérapie représentaient rspectivement 35,2% et 34,1% des cas. Les échelles 5, 6 et 7 représentaient respectivement 34%, 33% et 17% des cas.