Couple hystérosalpingographie-échographie dans le diagnostic de l’hypofertilité féminine au CSRéf CV de Bamako
Résumé
Introduction : L’hypofertilité est l’incapacité d’un couple à obtenir une grossesse après environ une année de rapport sexuel régulier non protégé et sans contraception [1]. -Le but de ce travail était de déterminer la prévalence des anomalies ovariennes, cavitaire et tubaire rencontrés à l’échographie et à l’hystérosalpingographie et d’écrire la sémiologie. -Méthode et matériel : Il s’agissait d’une étude prospective et descriptive portant sur l’apport de l’hystérosalpingographie-échographie dans le diagnostic de l’hypofertilité féminine. Un échographe de marque LOGIQ 500MDmuni de deux sondes (3,5MHzsus pubienne et 7,5MHz endo-vaginale) et un table radio semi mobile ont permis la réalisation des examens. -Résultats : La prévalence de l’H.S. G était de 1,07% et échographie sus pubienne de 1,99% de l’ensemble des activités du service. La moyenne d’âge est de 27,5 ans. Les renseignements cliniques étaient dominés dans notre série par les stérilités primaires dans 53% et secondaire dans 43%. La recherche de la perméabilité tubaire et la douleur pelvienne ont représenté respectivement 3% et 1%. Nous avions noté la prévalence des femmes au foyer (70%) témoignant la faible scolarisation des filles dans notre pays. L’étiologie la plus fréquente était la pathologie tubaire (40,5%) ; qui est la conséquence d’infections génitales dans la majorité des cas. Le fibrome était le plus fréquent des pathologies utérines (20%), suivi des adénomioses (10%), et de synéchie (0,5%) qui sont responsable des avortements spontanés.