| dc.description.abstract | Contexte : Le succès dans la lutte contre le paludisme passe par la connaissance des facteurs
météorologiques et d’occupation du sol associés à la transmission locale. Cette étude visait à
analyser le lien entre les facteurs météorologiques et d’occupation du sol et le paludisme dans le
district sanitaire de Kolondiéba. Méthodes : Il s’agissait d’une étude écologique des données de
paludisme du DHIS2, météorologiques et d’occupation du sol. Les variables météorologiques ont
été synthétisées par l’analyse en composantes principales et la relation entre l’incidence et les
composantes a été déterminée avec un modèle additif généralisé après décalage. Les aires à haut
risque ont été identifiées par SaTScan. Résultats : l’incidence du paludisme a montré des variations
inter zone et intra annuelle avec une période de faible transmission de décembre à juin et haute
transmission de juillet à novembre. Les composantes Météo1 (humidité de nuit, humidité de jour,
précipitation, indice de végétation, eau de surface et la température max) et Météo2 (température
minimum et température moyenne) étaient associées à l’incidence du paludisme avec
respectivement un décalage à 1 et 4 mois. Les aires de Bougoula, Gourouko et Kolosso étaient à
risque élevé de paludisme. Conclusion : Cette étude a monté une variation saisonnière et inter zone
de l’incidence du paludisme. Les deux composantes synthétiques météo1 et météo2 étaient
associées à l’incidence du paludisme avec respectivement 1 et 4 mois de décalage. Les aires à
risque élevé de paludisme ont été identifiées. | fr_FR |
