dc.description.abstract | Introduction : L’avènement du traitement antirétroviral (TAR) en 1996 a fait du sida une
maladie chronique. Au Mali, en septembre 2018, 89% des PVVIH étaient sous ARV. En
Décembre 2018, l’unité de Soins d’Accompagnement et de Conseil (USAC) du district
sanitaire de la Commune IV (CIV) comptait 1962 PVVIH sous ARV.
Objectif : Evaluer les facteurs liés à l’observance du TAR chez les PVVIH sous ARV dans le
district sanitaire de la commune IV de Bamako en 2019.
Matériel et méthodes : Nous avons fait une analyse des données rétrospectives des PVVIH
sous ARV et suivi de Novembre 2006 à Mai 2019. Les dossiers ont été sélectionnés par
échantillonnage aléatoire simple à partir de la liste exhaustive des PVVIH. L’analyse a été
faite sur SPSS version 25.0.
Résultats : Sur 388 dossiers, le sexe féminin représentait 76,8% et l’âge moyen de nos
patients était de 39,5± 10,3 ans. Le taux d’observance au TAR était de 76,5% et 76,8% des
patients avaient une prise quotidienne. Au cours du traitement, le taux de PVVIH avec CD4
normal est passé de 14 à 51,4% et celui de la charge indétectable de 7 à 86%. Le manque au
rendez-vous de renouvellement des médicaments, la présence d’effets secondaires du TAR,
l’existence d’une autre maladie chronique et la référence vers une structure spécialisée
favorisaient l’inobservance du TAR (p<0,05). La baisse de la charge virale était favorable à
l’observance du TAR (p<0,05).
Conclusion : Mener une enquête qualitative permettra d’identifier les raisons de manque de
rendez-vous médicaux. Par ailleurs, il importe de rendre disponible les examens de suivi
biologique. | fr_FR |