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dc.contributor.authorKodio, Aminata
dc.date.accessioned2023-03-02T11:25:38Z
dc.date.available2023-03-02T11:25:38Z
dc.date.issued2023
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/6156
dc.description.abstractNous avons mené étude mixte (qualitative et quantitative) transversale, analytique, de Mai à Septembre 2022 dans les 5 CSCOM-U (urbains et ruraux) du Mali et au près des services de l’état, de la justice et de certaines ONG/Associations pour évaluer l’évolution et les perceptions de la population sur la pratique de l’excision. Nous avons aussi comparé les résultats des différentes Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS) faites au Mali L’échantillon était composé de 692 utilisateurs de services de santé, 24 leaders communautaires, 9 leaders religieux et coutumiers, 4 exciseuses traditionnelles, 32 agents de santé, 8 principaux acteurs nationaux (Etat ; Associations/ONG) intervenant dans le cadre de la lutte contre l’excision et 1 représentant des services de la justice. Le sex-ratio H/F (186/575) était de 0,32 en faveur du sexe féminin et la tranche d’âge de 18 à 49 ans représentait 84,23% avec un âge moyen de 33 ans +/- 13,21ans. La prévalence de l’excision était de 84% chez les femmes et adolescentes et de 90% chez les filles. Les mères excisées étaient celles dont la majorité des filles était aussi excisée ; P=0,001. La tradition et la religion étaient les raisons de l’excision les plus évoquées dans les résultats quantitatifs (80% et 38%) ainsi que qualitatifs. Le Contrôle de sa sexualité/ abstinence était l’avantage à l’excision qui avait été évoqué par les enquêtés dans 47,19% des cas. La décision d’exciser les filles venait en grande partie des grands-parents paternels soit respectivement 35% selon le père et 36% selon la mère. Pour les filles non excisées, le refus des parents était la raison principale dans 47,06% et 15,09% des parents ont déclaré que leurs enfants n’avaient pas encore l’âge donc susceptibles d’être exciser par la suite. Pour les parents qui n’ont pas encore de filles, la volonté de les exciser après les avoir eu étaient de 66% pour les pères et 56% pour les mères. La faiblesse dans la gouvernance, la culture et la religion ont été les obstacles les plus citées par les ONG/Associations et la justice face à l’abandon de l’excision et optent pour une adoption de loi contre cette pratique. Le maintien de la pratique de l’excision a été le plus évoqué, et cela quel que soit le sexe (70% des hommes et 60% des femmes ; P=0,0005), le statut d’excision (P=0,0001), le milieu de résidence (P=0,0001), le niveau d’instruction (P=0,0001). La comparaison des résultats des enquêtes réalisées depuis 1995-1996 à nos jours ne fait apparaître aucun changement concernant la pratique de l’excision. Mots-clés : Excision-Tradition-Religion-Loi-Sensibilisation-Abandonfr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseriesMemoire;
dc.subjectSanté Publiquefr_FR
dc.subjectSanté Communautairefr_FR
dc.subjectExcisionfr_FR
dc.subjectTraditionfr_FR
dc.subjectReligionfr_FR
dc.subjectLoifr_FR
dc.subjectSensibilisationfr_FR
dc.subjectAbandonfr_FR
dc.titleEvolution des pratiques et perceptions de la population sur l’excision au Malifr_FR
dc.typeOtherfr_FR


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