dc.description.abstract | Introduction : Le maintien du statut de pays libre de poliomyélite atteint par la Côte d’Ivoire
exige une haute qualité de la surveillance des paralysies flasques aigues. L’objectif de notre
étude était de décrire la morbidité due aux entérovirus non poliovirus dans le cadre de la
surveillance des paralysies flasques aigues en Côte d’Ivoire.
Matériel et Méthode. Nous avons conduit une étude transversale descriptive et analytique à
partir de 3597 cas de paralysies flasques aigues notifiés dans le cadre de la surveillance sur la
période 2007 à 2016 en Côte d’Ivoire.
Résultats : Le taux annuel moyen d’entérovirus non poliovirus sur la période était de 11,3%
sur la période de l’étude et variait de 13,3% en 2007 à 9,9% en 2016 avec des extrêmes de
9,2% et 15,9%. La présence de la fièvre au début de la maladie et la période du troisième
trimestre de l’année réduisaient la probabilité de présenter une paralysies flasques aigues due à
un entérovirus non poliovirus. Par contre, les enfants de moins d’un an et ceux de 1 à 4 ans
avaient une probabilité plus élevée de présenter une paralysies flasques aigues due à un
entérovirus non poliovirus.
Conclusion : Notre étude a permis d’identifier le profil épidémiologique des entérovirus non
poliovirus en Côte d’Ivoire sur la période 2007 à 2016. Il est important pour les acteurs de la
surveillance de veiller à l’atteinte des cibles des indicateurs de surveillance des paralysies
flasques aigues y compris ceux en rapport avec les entérovirus non poliovirus. Il est aussi
nécessaire de caractériser les entérovirus non poliovirus pour mieux les maitriser | fr_FR |