Apport de l’échographie endovaginale dans le diagnostic de l’hydropyosalpinx a propos d’un cas au chu de l’Hôpital Gabriel TOURE
Résumé
L’échographie trouve tout naturellement une place croissante dans le panel des techniques d’imagerie dans l’infertilité tubaire, grâce à l’avènement des sondes endocavitaires de haute fréquence et des techniques doppler. L’échographie pelvienne par voie endovaginale (EEV) est un complément indispensable de l’examen clinique dans le diagnostic de l’infection génitale haute (IGH) compliquées (hydrosalpinx, pyosalpinx, abcès tubo-ovarien …), L’EEV est une procédure connue pour être dépendante de l’opérateur, ce qui signifie que les données publiées doivent être interprétées en prenant en compte le niveau de l’échographiste qui les a produites. Son innocuité, sa facilité de réalisation et son coût modeste en fait une technique de choix.
L’EEV a supplanté l’échographie transvesicale, l’amélioration, le confort des patientes, tout comme la qualité des images.
L’échographie 3D permet de compléter ou de préciser les données de l’échographie conventionnelle.
Pour l’étude Doppler, la proximité de la sonde vaginale par rapport aux vaisseaux pelviens est un avantage essentiel.