| dc.description.abstract | Introduction : Le virus de l’immunodéficience humaine est une infection caractérisée par l’immunodépression cellulaire avec baisse des lymphocytes TCD4. Notre but était d’étudier le suivi thérapeutique au SMIT pour identifier les difficultés et apporter des solutions. Méthode : Notre étude s’est déroulée dans le SMIT du CHU Point G. Elle était analytique de cohorte, longitudinale à recrutement rétrospective, s’est déroulée sur la période du 1er Mars 2021 au 28 Février 2022. Notre population d’étude comprenait tous les PVVIH suivis en consultation au service. Résultats : Pendant la période d’étude, les dossiers de 452 patients ont été retrouvés incluant 45 patients ayant commencé leur suivi pendant cette période et 407 anciens patients. Les femmes représentaient 69 % des cas et un sex ratio= 0,45. La tranche d’âge de 25 à 49 ans était prédominante avec 63,5% avec une moyenne de 44,8 ± 11,6 ans ; 57,1% des patients avaient des symptômes évocateurs de Sida. Le VIH1 est retrouvé chez 98% des patients ; 57,9% étaient sous 2INTI+1II ; 36,72% des patients ont réalisés la charge virale et 69,9% avaient une charge virale indétectable au dernier contrôle, les lymphocytes TCD4 étaient supérieurs à 350 cellules par microlitre de sang dans 61,6% des cas pour 112 examens réalisés. Les patients perdus de vue représentaient 16,8%. L’observance était mauvaise pour 35,2% des patients et dépendait de la proximité du patient. Nous avons trouvé que plus l’observance est bonne plus la charge virale est indétectable et la numération de CD4 élevée. Conclusion : Notre étude nous a permis d’observer une prédominance de la maladie chez les femmes, les ménagères, les adultes jeunes, un dépistage tardif. Le traitement ARV était fait selon le protocole de prise en charge en vigueur ; le suivi biologique était difficile à cause de la rupture fréquente des réactifs et le lourd circuit administratif. | |
