dc.description.abstract | Introduction : L’objectif de ce travail était d’étudier la prévalence de la vitamine D3 dans le service de néphrologie du CHU du point G. Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective et descriptive portant sur 138 dossiers médicaux sur l’hypovitaminose D3 au cours de l’insuffisance rénale chronique dans le service de néphrologie et d’hémodialyse du CHU du point G. Ceci durant une période d’une année allant du 1er janvier au 31 Décembre 2020. Résultats : La prévalence globale de l’hypovitaminose D3 dans notre étude était de 92,3% des cas. La tranche d’âge de 30 à 50 ans représentait 40,6% des cas ; l’âge moyen a été 45±14,2 ans avec des extrêmes allant de 14 et 88 ans. HTA a été le terrain majoritaire dans 65,2% des cas. La néphropathie initiale a été dominé dans respectivement néphropathie vasculaire chronique d’origine hypertensive, glomérulonéphrite chronique, et Uropathie obstructive dans 37,6% ; 27,5% et 13,7 des cas. L’insuffisance rénale chronique était sévère a terminale dans 95%(131 cas) des cas, légère à modérée dans 2,2% (3 cas) et dialysée dans 2,8% (4 cas) des cas. L’insuffisance en vitamine D3 était plus fréquente dans la population des femmes et augmente avec l’âge. Tandis qu’elle était plus associée à l’hypocalcémie, l’hyperphosphorémie, la PTH élevée dans respectivement 64,3% ; 61,3% et 63,6% des cas. Le cholécalciférol et le carbonate de calcium étaient les traitements majoritaires dans respectivement 78,3% et 100,0% des cas et l’évolution était favorable dans 64,5% des cas. Conclusion : Quel qu’en soit sa définition, l’hypovitaminose D3 est une situation très fréquente associée à un risque augmenté à développer de nombreuses maladies, pas seulement osseuses. L’insuffisance rénale chronique est un terrain de risque de l’hypovitaminose D3 dont sa supplémentation permet de réduire le risque relatif de fracture chez ces patients. | |