| dc.description.abstract | Introduction : Les endocrinopathies sont un groupe hétérogène de troubles avec des algorithmes de diagnostic et de traitement complexes et évolutifs. De nos jours plusieurs méthodes diagnostiques et différents médicaments sont disponibles pour soit diagnostiquer ou traiter celles-ci. Cependant peu d’études publiées ont porté sur la disponibilité diagnostique et thérapeutique des endocrinoathies.
Méthode : Il s’agissait d’une étude transversale de type descriptif dont la durée de la collecte des données avait durée deux mois allant du 02 Mai 2022 au 31 Juin 2022. L’étude avait portée sur le secteur public et le secteur privé. Au niveau public les services concernés étaient la radiologie, le laboratoire, la pharmacie et les services chirurgies dont la neurochirurgie, l’Otorhinolaryngologie, la chirurgie générale, l’urologie, la gynécologie et de la chirurgie pédiatrique du centre hospitalo-universitaire, de l’hôpital national et les hôpitaux régionaux du pays. Le secteur privé était représenté par les centres diagnostiques privés (laboratoires et imageries) et les officines privées vers lesquels les médecins orientent les patients soit pour faire le bilan ou l’achat des médicaments utilisés dans le traitement des endocrinoathies.
Résultats : Cette étude a mis en évidence 30 tests biologiques disponibles au niveau du secteur public contre 38 pour le secteur privé ; 6 médicaments disponibles respectivement pour le public et le privé. Aucune différence significative n’a été observée entre les deux secteurs pour la disponibilité des tests diagnostiques. Elle était cependant différente pour les médicaments utilisés pour traiter l’hypothyroïdie, l’hyperthyroïdie, la dysfonction érectile et l’infertilité, la puberté précoce et le syndrome d’hypogonadisme (hyo/hyergonadotrope). Les interventions chirurgicales portaient essentiellement sur toutes les glandes endocriniennes avec des indications relativement homogènes.
Discussion : Cette insuffisance de la disponibilité des bilans et des médicaments s’expliqueraient par plusieurs raisons : l’insuffisance de la mise en place du paquet minimum d’activité dans ces hôpitaux, l’insuffisance relative des spécialistes (d’imagerie et de laboratoires) et la volonté du personnel formé à exercer au niveau des régions. Tout de même la méconnaissance des endocrinoathies, l’insuffisance de la demande du bilan et de la prescription continue des médicaments, l’absence de la plupart des bilans et des médicaments sur la liste du bilan in vitro et des médicaments essentiels de l’OMS ainsique le coût dans un contexte de ressources limitées. p Conclusion : Cette étude a permis d’évaluer la capacité diagnostique et thérapeutique des endocrinopathies en Guinée. | fr_FR |
