dc.description.abstract | Contexte
Nous avons exploré l'association entre la présence d'anticorps anti-acide glutamique décarboxylase (GADA) et les complications de la grossesse chez les femmes atteintes d'hyperglycémie pendant la grossesse (HDG).
Patientes et méthodes
À partir d'une étude de cohorte prospective, nous avons inclus 1 182 femmes atteintes de HDG dont les GADA ont été mesurés au début des soins. Nous avons comparé les complications de grossesse en fonction du niveau de GADA.
Résultats
Sur les 1 182 femmes étudiées, on avait respectivement 1 095, 56 et 31 femmes des GADA négatifs (<1 UI/mL), modérément positifs (1-3 UI/mL) et clairement positif (>3 UI/mL). Bien que les caractéristiques socio-économiques, cliniques et biologiques soient similaires dans les trois catégories, des valeurs de glycémie à jeun plus élevées lors du dépistage d’HDG ont été observées dans les catégories modérément et clairement positives. Au début de la prise en charge d’HDG, les niveaux de fructosamine étaient les plus élevés chez les femmes avec un GADA clairement positif. Dans l'évaluation de l’insulinorésistance et de l’insulinosensibilité respectivement par le HOMA-IR et HOMA-B nous retrouvions des données similaires pour les trois catégories. Le gain de poids gestationnel et la prévalence des complications (insulinothérapie, césarienne, troubles hypertensifs, nourrissons de grande et de petite taille pour l'âge gestationnel, prématurité et hypoglycémie néonatale) étaient similaires dans toutes les catégories. Le taux de nourrissons de grande taille pour l'âge gestationnel ne différait pas après ajustement pour les facteurs de confusion.
Conclusion
Le dosage universelle, des GADA, chez les femmes atteintes de HDG a mis en évidence que 9% d’anticorps GADA positifs. Cependant, cela n'a pas été utile pour identifier les personnes les plus à risque de complications de la grossesse liée à l'HDG | fr_FR |