Etude de la séroprévalence des anticorps anti-SRAS CoV2 chez les personnes vivant avec le VIH suivies dans le service de maladie infectieuse et tropicale du CHU Point G
Résumé
L’épidémie de COIVD-19 est apparue pour la première fois en décembre 2019 en chine, puis s’est rapidement propagée à d’autres pays du monde dont le Mali en mars 2020. Notre étude était une étude transversale et avait pour but de Etudier la séroprévalence des anticorps anti SARS-CoV-2 IgG et IgM chez les personnes vivant avec le VIH suivies en externe ou en hospitalisation dans le service de maladies infectieuses et tropicales du CHU point G Tous les patients colligés dans notre étude avaient plus de 18 ans. Les âges moyens de nos patients en consultation et hospitalisés étaient respectivement de 41,93±10,77 ans et 41,21±11,32 ans. Le sexe féminin était majoritaire en consultation avec 66,0%. Le sex-ratio était de 0,52. La majorité de nos patients en hospitalisation était de sexe féminin aussi soit 58,0% Le sex-ratio était de 0,72. Dans notre étude, 30,0% des patients en consultation et 4,0% des patients en hospitalisations étaient positifs à l’IgG. Le résultat du test IgM était positif chez 27,0% des patients en consultation et chez 4,0% des patients hospitalisés. Nous avons trouvé une relation statistiquement significative entre le résultat du test IgG/IgM et le taux de CD4 chez les patients hospitalisés. L’immunodépression profonde : charge virale élevée et taux de CD4 effondré seraient ainsi des facteurs identifiés empêchant la production d’anticorps anti SARS CoV 2. Le traitement ARV bien suivit est donc un facteur favorisant la production d’anticorps anti SARS CoV 2 chez les personnes vivant avec le VIH