| dc.description.abstract | Dans notre étude la prévalence de l'association du diabète et du goitre est de 1,23 p.100 dans le service de médecine et d'endocrinologie de l'Hôpital du Mali. Le caractère familial des deux pathologies a été retrouvé chez 50 p.100 des patients, le diabète a précédé le goitre dans près de 50 p.100 des cas. Les signes cliniques ont été dominés par ceux du diabète avec 87,5 p.100 des patients présentant une polyurie-polydipsie et 37,5 p.100 une baisse de leur libido, des signes de dysthyroidie à type de palpitations dans 37,5 p.100 des cas. Les complications aigues du diabète ont été moindre avec seulement 2 patients en hyper osmolarité, 2 en céto-acidose et un seul patient présentant une hypoglycémie. Parmi les complications chroniques du diabète on a retrouvé l'HTA chez 32,5 p.100, suivit de la neuropathie diabétique (20 p.100 ).Nous avons aussi retenu des complications évolutives du goitre a type de crises thyrotoxiques (17,5 p.100 ) et 10 p.100 d'exophtalmie. Le régime hygièno diététique a été la base du traitement chez tous les patients (100 p.100 ).Le diagnostic de polyendocrinopathie auto-immune peut être évoqué dans notre contexte dans 27,5 p.100 des cas puisque la plupart des patients n'ayant pas bénéficiés du dosage des auto-anticorps (antithyroidiens,anti ilots de Langerhans etc. ) et aussi la majorité de patients (87,5 p.100 ) sur des critères d'âge et biologiques présentaient un diabète de type2(anti GAD non réalisé) alors que dans les polyendocrinopathies auto-immunes le diabète en cause est le type1 ;il ne peut être écarté dans 62,5 p.100 des cas. | fr_FR |
