Cancer de la prostate : modifications cliniques, biologiques et qualité de vie après castration au service d’urologie du CHU point G
Résumé
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme de plus de 50 ans. Au Mali, le diagnostic est fait le plus souvent tardivement à des formes localement avancées ou métastatiques. Le traitement de 1ère ligne dans ces formes est la castration. C’est dans le but d’étudier les modifications cliniques, biologiques et de la qualité de vie de ces patients que nous avons initié cette étude.
Il s’est agi d’une étude prospective, descriptive et analytique allant du 1er janvier au 31décembre 2020 au service d’urologie du CHU point G. Nous avons recensé 32 patients.
66% des patients étaient métastatiques au diagnostic. Le PSA moyen au départ était d 729 ng/ml. La castration entrainait à 3 mois une chute significative du PSA inférieur à 50 ng/ml chez 50% des patients. La testostéronémie était inférieure à 0,5 nmol/ml chez 67% des patients à 3 mois. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre la castration et la qualité de vie et de l’état physique. A 6 mois nous n’avons que 3 patients restants (14 décès et 15 perdus de vue).