Aspects Epidémiologiques cliniques et thérapeutiques des goitres hyperthyroïdiens dans le service de chirurgie générale au centre hospitalier universitaire Pr Bocar Sidy Sall de Kati
Résumé
Le but de ce travail était d’évaluer les aspect épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques du goitre hyperthyroïdien dans le service de chirurgie générale au CHU Pr Bocar Sidy Sall de Kati de Janvier 2010 à Décembre 2020.
Patients et méthode: il s’agissait d’une étude rétro-prospective menée dans le service de chirurgie générale au CHU Pr BSS de Kati entre 2010 à 2020.
Résultats : au total nous avons colligé 60 dossiers de patients pour goitre en hyperthyroïdie. La fréquence de l'hyperthyroïdie est 2,5% dans l’ensemble de nos interventions. L’âge moyen était de 44,1±15 avec des extrêmes allant de 20 à 65 ans. Le sex-ratio était de 14 en faveur du sexe féminin. Le goitre multinodulaire toxique était la première étiologie de l’hyperthyroïdie (55% des cas). La technique chirurgicale la plus réalisée était la thyroïdectomie totale (n=34 ; 56,7%). L’examen anatomopathologie de la pièce a permis de mettre en évidence le goitre micronodulaire dans 28,3%. Nous n'avons pas observé de cas cancer de la glande thyroïde. Les suites opérations ont été simples chez 78,3% des patients. Nous avons observé en peropératoire cinq cas d’hémorragie (8,3 %), un cas de lésion trachéale (1,7 %). De J0 à J3 ont été marquées par huit cas d’hypocalcémie biologique soit 13,3% et deux cas de dysphonie transitoire. La morbidité post-opératoire en 1 mois était marqué par l'hypocalcémie (8,3%) et la dysphonie transitoire. De 1 à 3 mois ces deux entités morbides ont été traitée avant le 3eme mois post-opératoire. Par contre l'hyperthyroïdie a persistée liée à l'inobservation correcte du traitement voir réfus du traitement. Nous n’avons pas observé de décès dans notre étude. La durée moyenne d’hospitalisation était de 6,67±3,05 jours avec des extrêmes allant de 4 et 10 jours.
Conclusion : L'hyperthyroïdie est une pathologie fréquente dans notre étude soit 28,6%. La prise en charge est pluridisciplinaire et son traitement repose fondamentalement sur la chirurgie.