dc.description.abstract | BUT : Décrire place de l’arthroscanner à l’ère de l’IRM et l’arthroscopie dans le diagnostic des pathologies menisco-ligamentatires et cartilagineuses du genou. MATERIELS ET METHODES : il s’agissait d’une étude transversale rétrospective basée sur les examens d’arthroscanner, de d’IRM et d’arthroscopie du genou réalisés pendant la période de janvier 2018 - janvier 2022. L’étude concernait les patients ayant réalisé un arthroscanner complété par l’IRM et/ou l’arthroscopie dans le service. RESULTATS : il s’agissait de 63 hommes (61,2%) et de 40 femmes (38,8%), avec un âge moyen de 39,4 ans +/- 16,5 ans et des extrêmes de 11 et 78 ans. Les bruits articulaires et traumatisme avec instabilité du genou étaient les indications les plus fréquentes de l’arthroscanner respectivement 31,1% et 29,1%. Les résultats de l’arthroscanner étaient pathologiques dans 79,6%. Le genou gauche était le plus atteint avec 41,5% mais il n’existait pas de différence statistiquement significative (P=0,52). Le ménisque médial était le plus atteint avec 68,2%. La fissure était le principal type de lésion méniscale (50%) et la corne postérieure était le site de prédilection dans 68,2%. Le LCA était atteint dans 68,4% et la rupture complète était majoritaire avec 47,4%. La chondropathie stade 4 était observée dans 54,5%. Quelques faux négatifs ont été observés à l’arthroscanner en ce qui concerne les atteintes ménisco-ligamentaires. Certains parmi eux ont pu réaliser l’IRM qui est revenu pathologique dans 80% ou l’arthroscopie qui revenait pathologique dans 90%. CONCLUSION : l’arthroscanner est un moyen efficace dans la mise en évidence des lésions cartilagineuses et ménisco-ligamentaires communiquant avec la cavité articulaire. Des faux négatifs peuvent en être rencontrés concernant des atteintes méniscoli-gamentaires. L’IRM et l’arthroscopie réalisées en complément permettent de s’orienter devant un arthroscanner normal. | |