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dc.contributor.authorDiarra, Nana Kadidia
dc.date.accessioned2022-12-27T08:27:51Z
dc.date.available2022-12-27T08:27:51Z
dc.date.issued2022
dc.identifier.other22M250
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/5795
dc.description.abstractINTRODUCTION : La candidose vulvovaginale est une atteinte de la vulve et du vagin par des levures du genre Candida. Elle est caractérisée par un prurit vulvaire et des leucorrhées blanchâtres, caillebottées. La candidose vulvovaginale constitue un motif fréquent de consultation en gynécologie qui fait d’elle une pathologie non négligeable. METHODOLOGIE : Notre étude s’est déroulée au sein du service de gynécologie, au CHU Gabriel TOURE de Bamako. Nous avons mené une étude transversale chez les femmes venues en consultation ou au dépistage du cancer du col de l’utérus et/ou du sein au service de gynécologie du CHU Gabriel TOURE du 12 Novembre au 17 Décembre 2019. Nous avons au total inclus 240 femmes supposées avoir des leucorrhées en faveur d’une candidose vulvovaginale. Une fiche d’enquête comportant les signes cliniques, les paramètres démographiques et les informations permettant de mieux diagnostiquer l’infection a été remplie après l’obtention d’un consentement. Deux prélèvements ont été effectués chez chaque femme (l’un pour l’examen direct et l’autre pour la culture) pour le diagnostic mycologique au laboratoire de mycologie du MRTC dans l’enceinte de l’INSP. L’examen direct a permis d’observer les levures et des filaments mycéliens dans les prélèvements vaginaux chez certaines femmes. Les différentes espèces de Candida ont été isolés par ensemencement sur le milieu de Sabouraud-Chloramphénicol (SC) et étuvés à une température de 25-30ºc pendant une période de 24-48 heures. L’identification a été basée sur les caractéristiques macroscopiques et microscopiques des colonies en plus du test de blastèse et l’utilisation de l’automate VITEK® 2 Compact. RESULTAT : Deux cent quarante femmes ont été inclues dans l’étude. La fréquence de la candidose est très élevée quel que soit la tranche d’âge et elle concernait une femme sur deux. La grossesse a été le seul facteur de risque impliqué tandis que la profession ménagère serait négativement associée à la survenue de la candidose. Toutes les patientes ont été traité selon l’approche syndromique dont les performances sont faibles d’où l’intérêt de faire un examen mycologique avant tout traitement pour une meilleurs pise en charge. Le Candida albicans a été l’espèce la plus incriminée suivi de C. famata. CONCLUSION : Le Candida albicans est l’espèce dominante suivi de C. famata dans cette étude, nous avons obtenu des cas de co-infections avec 9,8%. Le diagnostic de cette infection est basé sur les signes cliniques et l’examen mycologique.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectGynécologie-Obstétrique
dc.subjectMycologie
dc.subjectCandida
dc.subjectCandidose vulvovaginale
dc.subjectPrévalence
dc.subjectIdentification
dc.titleEpidémiologie Diagnostic et Prise en charge de la candidose vulvovaginale au CHU-Gabriel TOURE
dc.typeThesis


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